mercredi 6 avril 2016

Jeunesse unie aux Oblats autour du cœur de saint Eugène de Mazenod 6 Avril 2016 -



Jeunesse unie aux Oblats autour du cœur de saint Eugène de Mazenod
6 Avril 2016 -
Le deuxième Congrès international sur la mission avec les jeunes a eu lieu à Aix-en-Provence du 7 au 13 mars 2016. À la fin du Congrès, le Père Général et les autres participants ont signé la lettre suivante à la grande Famille oblate:
Dimanche, le 13 mars 2016
Chers Oblats, laïcs associés et jeunesse oblate,
Dieu a beaucoup à faire avec les jeunes et leur joie. Il s’agit d’une vérité que saint Eugène de Mazenod a ressentie au début de son ministère sacerdotal et c’est en partie à travers son œuvre avec et pour les jeunes que sont nés les Oblats. Voilà pourquoi nous, Oblats venant de partout dans le monde, avec le supérieur général, le père Louis Lougen, o.m.i., quelques membres de son conseil, des laïcs associés et des jeunes, nous sommes réunis à Aix-en-Provence, dans l’année où la Congrégation célèbre les 200 ans de son existence, pour mieux articuler et repenser notre ministère avec les jeunes à l’occasion de ce deuxième Congrès international sur la mission avec les jeunes.
Nous reconnaissons l’importance qu’ont les rencontres de la jeunesse oblate avant les Journées mondiales de la jeunesse. Elles viennent souligner la place vitale de la jeunesse dans notre mission. Par ailleurs, nous sommes fortifiés par les changements apportés par les Chapitres de 2004 et de 2010, qui ont remis l’accent sur la mission avec les jeunes dans nos Constitutions et Règles. Et nous reconnaissons les efforts qui sont faits partout dans le monde à la suite du 1er congrès international afin de remettre à l’avant-plan le ministère auprès de jeunes et nous en voyons les fruits. Nous voulons remercier tous les Oblats, les laïcs et les jeunes qui ont fait en sorte que cela se réalise ; toutefois, nous sommes conscients que beaucoup reste à faire. Les problèmes de nos jeunes nécessitent une attention de tout premier ordre. Ne voyant aucun sens à leur vie, ils sont parfois sans espoir pour l’avenir mais, dans cette réalité difficile, la jeunesse à un rôle tout particulier à jouer, spécialement dans l’action pastorale des jeunes pour les autres jeunes (cf. Évangéliser les pauvres à l’aube du troisième millénaire, n° 5 et 13).
Étant réunis dans le berceau de notre Congrégation, accompagnés par la Communauté internationale d’Aix, nous nous sommes focalisés sur l’exemple de saint Eugène comme apôtre des jeunes et modèle pour tous les Oblats. Selon notre fondateur, notre présence auprès des jeunes est essentielle à notre œuvre d’évangélisation. La pauvreté de la jeunesse d’aujourd’hui n’est pas simplement une question de manque matériel, mais aussi d’un manque profondément spirituel qui touche tous les aspects de notre humanité dans les différents contextes du monde. Malgré cela, nous savons et nous faisons l’expérience que vous, nos jeunes, vous avez une immense capacité à transformer cette situation en incarnant les valeurs évangéliques à travers le charisme de saint Eugène de Mazenod. Cette capacité se montre dans votre générosité, l’engagement devant les défis, une authentique ouverture à la diversité, la soif pour la spiritualité, le sens de la justice, la hâte pour le changement et surtout dans le zèle pour la charité dans toutes ses expressions. Cela est très important pour nous. Votre présence est un vrai don pour nous. Votre enthousiasme nous encourage. Votre amour pour saint Eugène nous incite à le redécouvrir dans le monde d’aujourd’hui et nous donne une gratitude renouvelée pour notre mission. Votre amour pour l’Église enflamme dans nos cœurs la joie pour notre mission oblate. En même temps, nous les Oblats, sommes émus par la situation de la jeunesse et, comme le Fondateur, nous voulons répondre à ses appels non seulement en réaffirmant que la mission avec les jeunes est un ministère pleinement oblat, mais en nous mettant au défi de faire toujours plus pour vous et avec vous.
Nous, les Oblats, désirons être remis en question, défiés par la jeunesse. Nous voulons grandir dans une vision commune: le ministère oblat auprès des jeunes ne fait pas seulement face à une diversité de contextes, mais nous avons aussi un seul charisme qui nous unit tous. Nous voulons vous écouter, vous les jeunes, et entendre vos besoins, afin de trouver, en travaillant ensemble, la manière de transmettre le message de Jésus-Christ dans le monde d’aujourd’hui. Dans cette mission, nous voulons retourner à l’exemple de saint Eugène qui nous appelle à nous aider réciproquement pour devenir en premier lieu humains, ensuite chrétiens et enfin saints, en réalisant notre héritage commun. C’est seulement de cette manière que nous réussirons à aider nos jeunes à trouver leur véritable vocation et l’appel spécifique que Dieu a pour chacun d’eux.
Afin de réaliser cela, le besoin vital de collaboration revient encore une fois. Nous reconnaissons la nécessité d’une vision centralisée et commune du ministère auprès des jeunes à tous les niveaux de la Congrégation. Dans cette collaboration, les jeunes sont, de manière spéciale, coresponsables dans ces ministères, non seulement comme destinataires, mais aussi comme acteurs actifs de la mission oblate. Nous voulons que les jeunes se sentent bien accueillis dans nos communautés. Prenant exemple sur nos vies et en nous poussant à être toujours plus semblables à saint Eugène, nous témoignons que nous sommes de vrais apôtres. Nous voulons être évangélisés par les jeunes et les regarder comme partenaires dans nos missions auprès des pauvres et des plus abandonnés.
Les Oblats ont la responsabilité de la croissance intégrale de chaque jeune, garçon ou fille, qui met sa confiance en nous. Nous voulons construire des relations fortes et saines avec les jeunes pour être des témoins mutuels de l’Amour de Dieu dans le monde.
En vous envoyant ce message, nous voulons être audacieux dans l’utilisation de tous les moyens accessibles de communication et les médias sociaux. Nous savons les dangers que ces ressources présentent, mais nous voulons travailler avec la jeunesse oblate pour favoriser toutes les formes possibles de médias comme sources édifiantes de la Parole de Dieu pour tous les utilisateurs et non comme outils pour les asservir. Pour que cela se réalise, nous devons travailler à un ministère de communication médiatisée bien fait et soutenu, adressé aux jeunes, dans toutes les formes possibles.
Chers jeunes gens unis à nous autour du cœur de saint Eugène de Mazenod, en tant qu’Oblats nous réalisons que c’est votre temps: un temps plein de changements surprenants, où tout semble être possible et impossible en même temps. Restez fermes avec nous dans le chemin de la foi, avec une foi inébranlable dans le Seigneur et dans la lumière de l’Esprit Saint. Voilà le secret de notre chemin ensemble! C’est le Seigneur qui nous donne le courage de nager contre les vagues du relativisme, du matérialisme et de l’individualisme dans le monde actuel. En écoutant les exemples de la vie de saint Eugène, soyons attentifs pour aller contre ces courants. Comme les jeunes qui s’étaient réunis autour du Fondateur dans la Congrégation de la jeunesse, engagez-vous pour de grands idéaux, pour les réalités les plus importantes que le Christ nous donne. Nous, les Oblats, vous promettons de vous aider dans cette tâche, mais nous vous demandons de marcher avec nous.
Portez avec vous la flamme de l’amour pour le Christ qui brulait le cœur de saint Eugène de Mazenod pour le monde entier – dans chaque dimension de votre vie ordinaire et jusqu’aux limites du monde. Dans cette mission, nous ne sommes pas seuls, mais unis dans le monde entier par la prière, nous nous confions nous-mêmes et nous confions chacun d’entre vous à notre Mère Immaculée. Que Marie, patronne des Oblats, nous protège et qu’elle nous assure toutes les grâces nécessaires pour cette mission.
Unis dans la prière avec tous nos frères Oblats, laïcs et jeunes,
Père Louis Lougen, o.m.i., Supérieur général, et les participants au deuxième Congrès oblat international sur la mission avec les jeunes.
Aix-en-Provence
Cinquième dimanche de carême
Anno Domini 2016


mercredi 23 mars 2016

une salutation

Je vous salut. Je vous souhaite la paix. Mais cette paix c'est la paix et la joie du Christ...
Le christ est notre salut. Il est notre lumière et notre sanctificateur. Que cette joie soit pour nous une lumière. 

samedi 17 janvier 2015

L’éducation familiale comme pierre d’attente de la vie consacrée.


La vie consacrée est sans doute un don de Dieu à son Eglise et par extension, à l’humanité. C’est Dieu qui prend l’initiative d’éveiller dans le cœur de l’homme le désir de lui consacrer sa vie. C'est-à-dire de lui donner sa vie à travers le service désintéressé de Dieu par le biais de l’Eglise. « Ceux qui embrassent la vie consacrée, hommes et femmes, se situent, par la nature même de leur choix, en acteurs privilégiés de la recherche de Dieu qui anime depuis toujours le cœur de l’homme et le conduit dans des multitudes voies d’ascèse et de spiritualité. »[1] La vie consacrée est un type de vie qui exige le détachement et la fidélité aux exigences évangéliques. Et par la mortification et la subordination de son propre projet à celui de Dieu, le consacré refuse délibérément l’égocentrisme et met en évidence les conditions de la recherche authentique de Dieu qui est l’amour inconditionnel et désintéressé de Dieu et du prochain.  Cet amour amène le consacré à refuser toute tendance à se replier sur lui-même. Par ce fait, il devient fondamentalement un homme ouvert qui annoncera l’amour du Christ par ses actions et ses paroles. Il est aussi important d’avouer que Personne n’est né consacré, on le devient par un libre choix. Mais, le devenir implique que la personne a dès son base âge fait preuve d’une éducation chrétienne qui a en premier moment réveillé en lui le désir de se consacrer à Dieu. Cela mis en exergue d’une manière explicite la place de l’éducation familiale dans la vie consacrée. C'est-à-dire, l’impact des valeurs que la famille a transmises à l’enfant par biais de l’éducation. Qu’est-ce que l’éducation et Comment est-ce que l’éducation familiale peut influencer la vie du consacré dans sa communauté d’appartenance?

 L’éducation reste l’acte par lequel l’enfant est mis dès sa naissance à l’ abri des attentes de son groupe d’appartenance : sa religion et sa société. Le concept d’éducation fait allusion à « l’ensemble des processus et des procédés qui permettent à tout enfant humain d’accéder à la culture, l’accès à la culture étant ce qui distingue l’homme de l’animal. »[2]  Mais où se faire l’éducation ? À cette préoccupation nous reconnaissons l’apport de la famille, l’école et le milieu social dans le système éducatif. Cependant, d’une manière spécifique, nous favorisons la famille car celle-ci a comme tâche  primordiale la fonction éducatrice. Et dans la mesure où nous pouvons dire que l’homme ne peut devenir que ce que l’éducation fait de lui, nous pouvons affirmer sans aucune hésitation que chaque homme est une image de sa famille. Il n’est que ce que sa famille l’a rendu. L’éducation familiale reste donc le catalyseur de toutes autres édictions.

La personnalité de l’enfant est le résultat d’une longue période d’enfance : c'est-à-dire cette  étape essentiellement transformatrice qui permet à l’enfant d’arriver à la compréhension totale  des structures culturelles auxquelles il ne peut éviter d’affronter dans sa vie adulte. Car avant de parler il faut qu’il babille, et avant de marcher il parait nécessaire qu’il se tienne debout. Avant d’être indépendant, il faut qu’il se soumette aux autres.  La famille biologique est le garant naturel de cette période fondamentalement formative. Celle-ci est communément considérée comme  «L'ensemble des personnes (enfants, serviteurs, esclaves, parents) vivant sous le même toit, sous la puissance du pater familias. [C’est aussi] L'ensemble des personnes unies par le sang ou par les alliances et composant un groupe ou un clan familial sous l'autorité d'un chef. » La famille en tant qu’un groupe social, se présente dès son origine comme l’unité la plus résistante et vitale de la culture. C’est dans ce sens que nous comprenons que « la famille est  un groupement  à la fois biologique et culturelle. Biologique en ce sens qu’elle nous assure les meilleures conditions pour engendrer des enfants et les protéger pendant qu’ils sont sous notre dépendance. Culturelle parce qu’elle établit des liens  intimes entre des personnes d’âge et de sexe différents chargées de renouveler et refaçonner les us et les coutumes de la société qui les a vues naitre. »[3] La famille est un atelier ou les valeurs sont transmises aux enfants. Elle  doit être capable « dès les premières âges de l’enfant, [de] fournir a l’enfant des occasions de faire ses projets et d’assumer des responsabilités qui puissent consolider sa personnalité »,[4] et son insertion dans la vie de la société où se trouve la vie consacrée.

Ces valeurs familiales que l’enfant fera siennes le qualifieront dans son choix de vie et formeront sa personne car à la mesure où il grandit et pense, toute la mentalité et la vie de l’entourage familiale agit sur lui. Voilà pourquoi nous affirmerons sans doute que « le milieu familial constitue pour l’enfant le premier des éducateurs […] à famille tranquille, enfant paisible ; à famille religieuse, enfant pieux ; à famille altruiste, enfant charitable et inversement ; à famille désunie, enfant perturbé ; à famille jouissante, enfant matérialiste, etc. » l’homme est donc un produit de sa famille car tout ce qu’il reçoit en famille comme conseils,  réprimandes, encouragements contribuent à la formation de sa personne et c’est ce bagage des valeurs familiales qu’il va apporter dans la vie consacrée. Pour ce fait, il paraît nécessaire de cultiver un climat de confiance et respecte réciproque dans l’entourage famille. Cet entourage où chacun doit s’acquitter de ses responsabilités dans l’amour et dans la fraternité. Si l’enfant est enseigné que la véritable joie se trouve dans  le service désintéressé de Dieu et du prochain dans sa famille, et que la vie en communautaire exige l’ouverture, la simplicité, la sincérité, et la charité, il sera apte, voire capable de mener une vie ouverte, charitable et simple dans sa famille religieuse et par extension, vivre selon les exigences de sa consécration. La vie familiale se présente ainsi comme le primordial entourage où les enseignements du Christ se vie et se réalise au quotidien.

[1] Jean Paul II, la vie consacrée,  2eme édition, septembre 1996, P 159
[2] Olivier Rebuol, les valeurs de l’éducation.
[3] Paul friasse, le jeune enfant dans la civilisation moderne, Presse Universitaire de France, 108, Boulevard Saint – GERMAIN, Paris, 1973, P 7.
[4] Ibidem.

samedi 8 mars 2014

LE CAREME: UN TEMPS BENI.



Quel temps si favorable.
Dieu, à travers la sainte Eglise notre mère, nous a accordé une fois de plus un autre temps du carême. Mais une  question qui se pose est celle de savoir ce que signifie le carême et quelle est son importance dans la vie de l’Eglise ainsi que dans celle du croyant ?
Le carême qui commence le Mercredi des cendres et termine immédiatement avant la messe de la sainte cène du Seigneur (jeudi saint),  est ce temps favorable, ce moment qui aide le chrétien à reprendre conscience de son statut de fils de Dieu.  L’Eglise nous invite particulièrement à nous donner des disciplines et des orientations spirituelles en ce temps et à faire du carême un moment de retraite spirituelle dans lequel l’effort de méditation et d’une prière intense doit être soutenu ou accompagné  d’un effort de mortification personnelle.  Le carême est un temps de pénitence, de prière, de contemplation, de silence,  d’aumône et de jeûne.  Le carême désigne cette période de quarante jours réservés  à la préparation de paques et, est marquée par l’intense préparation des catéchumènes aux mystères du Christ.  A travers cette période si belle, l’Eglise s’unit  au mystère du Christ dans le désert.  L’esprit du carême est celui de la  tranquillité. C’est comme une retraite collective de quarante jours qui prépare le chrétien à la célébration des mystères pascals.  C’est donc un temps de renouvellement spirituel. Ce renouvellement spirituel est en fait un combat que le croyant doit mener contre l’esprit anti-christ pour pourvoir s’identifier au Christ. Cette identification nécessite une lutte pour la purification du cœur. Le temps du carme est aussi ce moment favorable de combat spirituel.
L’aumône, la prière et le jeûne sont les trios activités principales recommandées par l’Eglise. Elles expriment, selon l’enseignement de l’Eglise, la conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport aux autres. Le carême étant ce moment de pénitence, offre à l’homme l’opportunité d’une triple réconciliation à travers les trois activités inséparables  recommandées par  l’Eglise notre mère.

lundi 3 mars 2014

Les bergers d’or.



Dimanche le 02 mars 2014 était un jour béni, et extraordinaire dans  l’histoire de la province oblate du Cameroun. C’était avec une joie immense que la dite province a fêté le jubilé d’or des trois de ses membres. Au cours de cette fête magnifique,  ces pères d’or ont reçu  le titre des bergers par la communauté des toupouri. Ce même peuple ayant présenté avec joie la dance toupouri  qui est en fait une dance  de victoire ont offert trois cadeaux principaux qui sont très symboliques aux pères jubilaires. Ces objets symboliques sont : le bâton, le chapeau et la gourde. Le bâton permet au berger de se défendre contre des attaques  venants de l’extérieur et la gourde l’aide à se désaltérer et le chapeau lui permet de voir plus loin tout en le protégeant contre le soleil et autres.  Les pères d’or ayant travaillé joyeusement  auprès de ces gens leur ont montré que l’oblat est essentiellement le berger des peuples de Dieu.  Le bon berger est persévérant, charitable et consolant. Il n’est pas discriminateur. Il est pour les gens le visage amoureux du Christ. Le bon berger est encourageant, il est pacifique et réconciliateur. Il est docile et patient. C’est sans doute ces qualités de bon berger que le peuple toupouri a vu dans la vie de ces pères qui lui ont permis de leur confié ce titre si magnifique et interpellant de berger. Ces bergers d’or ont persévéré dans des missions si difficiles à cause de l’amour inconditionnel du Christ.

Le partage des pères d’ors.




L’impact du milieu éducatif sur le développement de la vie spirituelle et sociale des pères d’ors.        
En cette année des premières phases du triennium oblat, la Province oblate du Cameroun à travers la communauté du scolasticat célèbre  le jubilé d’or de sacerdoce des trois oblats de la dite Province.

        Il s’agit des pères: Gaby Crugnola, François Carpentier et  Jean Lamy. Le partage  de la vie familiale, vocationnelle et missionnaire des pères  d’ors a fait que le  lancement de cette fête pris un élan formidable et extraordinaire. Un élément à souligner  est qui revenait presque toujours de la part de ces pères d’ors est l’impact du milieu éducatif sur leurs personnalités d’aujourd’hui. Le père Gaby en partageant son vécu jusqu’à ici a été très reconnaissant à la foi de sa mère tout en disant que le fondement de sa vie missionnaire lui est venu de sa mère. Il a été aussi reconnaissant vis -à- vis de son papa en affirmant qu’il a appris de lui l’amour du travail bien fait et  l’honnêteté. Pour le père Jean Lamy, ses parents lui avaient assuré une très bonne éducation et formation chrétienne très riche  et fortifiante. Il a appris dans sa famille l’amour de la prière et de la lecture priante de la Parole de Dieu. Le père François Carpentier avait aussi chanté l’éloge de sa famille en disant qu’une des choses la plus importante qu’il a héritée de sa famille est le don d’une profonde foi. Une foi qui même aujourd’hui le  fortifie. Il  doit la croissance de sa foi  d’enfance la  prière active et constante du soir, la récitation du chapelet, la participation active et fréquente à la messe dominicale et le pèlerinage marial. D’après ce partage privilégié des pères, nous constatons  que la famille est un milieu favorable où la  formation spirituelle et sociale d’un jeun doit commencer. On apprend à l’enfant à devenir homme. Les trois pères ont reçu le support et l’encouragement de leurs familles respectives avant, durant et après leurs formation première. Il est donc question de reconnaitre et de louer ce rôle fondamental et indispensable que la famille joue dans les sociétés laïcisé.
Le noviciat et le scolasticat.
En dehors de l’impact de la famille dans la croissance de la spiritualité des pères d’ors, un autre milieu où ils  ont reçu une formation de qualité chez des hommes de qualité est celle du noviciat et  du scolasticat. Le père Gaby  affirmait que ses années de formation au scolasticat ont été pour lui des moments privilégiés qui lui a permis de se construire en vue d’une difficile mission. Il a aussi apprécié avec un grand égard le service militaire qu’il a eu à faire durant ses années de stage. Pour le père François Carpentier, il a gardé de son noviciat un souvenir extraordinaire c’est aussi la même chose pour le père jean Lamy qui  affirmait que ses années  de formation ont été marqué par l’obédience à la volonté de Dieu. Il s’est  laissé former aux vertus. Ce qu’ils sont aujourd’hui  est le résultat de l’éducation qu’ils sont reçus. Que ça soit en famille ou dans les maisons de formation respective.

A fraternal and facinating welcoming reception.

 It was with a heart filled with joy, peace, happiness and gratitude to God the Almighty Father that the formators and scholastics of Yves plumey’s formation house Yaoundé welcomed the members of the community of the oblate missionary center (C.M.O) Ngaoundéré on the occasion of the preparation of the golden jubilee celebration of three of our oblates brothers namely:
Rev. Fr. Gaby Crugnola, Rev. Fr. François Carpentier and Rev. Fr. Jean Lamy, which will be coming up on the 2nd day of March 2014.
The members of the C.M.O community, having arrived the formation house on the 28th day of February 2014, received a fascinating and tremendous reception which was reserved for them by their confreres. While expressing his heart felt joy, Rev. Fr. Jean Lamy affirmed “I am very happy for the fact that I am being received fraternally in this community while our future priests and their formators reside.” Embracing Fr.Gaby Crugnola, the above mentioned priest continued: “o! Gaby! I am very happy that you are happy. I have known you as a happy man ever since our novitiate.”  It was in this some atmosphere of joy that Rev. Fr. Thomas Mbaye, the superior of the house while welcoming his guests, served them formidably and welcomed them officially on behalf of the entry community.