La
jeunesse.
Le
grand problème de notre monde actuel est que les jeunes sont en quelque sorte démoralisés.
Mais démoraliser les jeunes c’est détruire toute une génération. Il n’y a qu’un
seul moyen de faire sortir les jeunes de cet état déplorable voire regrettable :
il s’agit de l’éducation. L’éducation spirituelle, morale, physique et intellectuelle
qui vise à former tout homme. Dans notre
monde d’aujourd’hui le besoin de l’éducation des jeunes se fait de plus en plus
ressentir. En effet, la période de la jeunesse est une étape privilégiée qui vise
à former un adulte équilibré et conscient de son état de vie humaine. Pour aboutir
à ce fait, il est nécessairement incontestable de recourir aux éducateurs
expérimentés qui, habités par l’amour, la lucidité et la générosité se donneront
sans relâche à l’éducation satisfaisante de la jeunesse. C’est le cas de la maison Yves Plumey où on rencontre
les éducateurs missionnaires poussés par l’amour du Christ Sauveur et qui veulent
former les jeunes aux vertus et à la loi chrétienne, favorisant entre eux une
relation personnelle avec Jésus-Christ. Ces
éducateurs sont disponibles pour écouter, orienter, éduquer et aider les
jeunes. Et c’est cela que les jeunes cherchent : celui qui peut les
écouter, les orienter, les éduquer et les aider à devenir des hommes
raisonnable, capable d’assurer leur responsabilité dans la construction d’un
monde meilleur. Par la simplicité, la lucidité, la générosité et l’amour, les formateurs
se soucient pour, non pas seulement de l’avenir des jeunes en formation, mais
aussi pour l’avenir de la congrégation. Ils veulent faire de nous le sel de la
terre et la lumière du monde. Pour ainsi dire que la vie d’un scolastique ainsi
que la vie de tout chrétien doit être un évangile vivant. Le jeune en formation
n’est plus passif mais par sa consécration religieuse, il doit être actif pour être
pleinement participant à la mission rédemptrice du Christ. Participer à cette
mission, c’est donner le Christ au monde. Mais, est-il possible de donner ce
que j’ai n’ai pas ? Comment est-ce que le scolastique peut arriver à
donner au monde le Christ, s’il n’a pas possédé lui-même le christ ? Voilà le souci principal des formateurs :
comment aider ces jeunes à se configurer au Christ qui les a appelés ? Pour répondre à cette question interpellant, le
Père Louis, durant la recollection du moins de février en maison Yves Plumey,
ayant fait allusion à la recollection précédente animée par le père Thomas sur
le thème « être humain », a
insisté sur le fait que le scolastique doit se donner du temps à la
lecture priante de la parole de Dieu. Car Dieu se révèle à travers sa parole. En
plus il faut que les jeunes trouvent l’importance de partages des expériences
avec les ainés. Ces ainés qui ont fait l’expérience du Christ ne sont pas
seulement des éducateurs, ils sont en même temps des modèles. La joie des
formateurs sera alors complète si les formés arrivent à prendre conscience de
leur état.