dimanche 26 janvier 2014

le guide du consacré.

Le guide du religieux.
L’Epiphanie signifie manifestation. Ainsi dire, l’Epiphanie du Seigneur  signifie la manifestation du  Christ comme Seigneur et Sauveur. Cette manifestation selon l’idée du père Clément, va au-delà des  frontières ; elle dépasse les frontières de Jérusalem pour arriver jusqu’à chez les païens afin que le monde entier reçoive la lumière du salut et que la Vérité soit révélée dans sa plénitude.  Cette Vérité est le Christ. Les mages qui ont trouvé cette Vérité et l’ont témoigné, ne l’avait pas trouvé tous  seuls. Ils étaient guidés par l’étoile. Le religieux qui aujourd’hui est constamment habité par le désir de retrouver cette Vérité et en vue de témoigner pour elle, peut-il arriver tous seuls à la découverte de cette Exactitude? Ne doit-il pas chercher un guide ?
Le religieux, conscient des exigences de sa vocation doit se laisser guidé par la lumière de l’Evangile. Car, c’est cette Bonne Nouvelle qui a été symbolisée par l’étoile tout comme les mages symbolisent des chercheurs de la Vérité. En plus, le jeune religieux en formation a ses formateurs qui sont aussi des guides spirituelles. Pour atteindre cette Vérité, un élément indispensable qui aide  ce chercheur  à la trouver sera l’obéissance car, sans ce moyen, l’accès à la Vérité sera  impossible.  Nous sommes donc invités à nous laisser guider par la lumière de l’Evangile tout en obéissant aux préceptes qui nous y sont prescrits.  
le guide du consadré.

mercredi 15 janvier 2014

FOI CHRETIENNE ET EDUCATION DES ENFANTS .




            Parler d’un monde nouveau où l’amour et la fraternité seront des valeurs à rechercher et où la foi chrétienne et la crainte du Seigneur seront pour tous un trésor à garder jalousement, veut dire d’une manière explicite que notre monde actuel a perdu ses repères. L’homme, fait à l’image et à la ressemblance de Dieu créateur, est responsable de la création : Dieu lui a confié toute la création à gérer pour le bien de tous. Cet homme  est devenu de nos jours incapables de se maîtriser soi-même et de gérer la création. Il s’est incliné devant ses propres passions : l’individualisme, le matérialisme, l’égoïsme, les injustices, les guerres, la marginalisation des démunis dans le monde. Ceci nous amène à nous poser des questions sur l’existence de Dieu. Dans ce monde actuel habité par la science, la technologie et la technique : idoles de l’homme moderne, on a de la peine à reconnaître la place de Dieu Créateur. Que ferons-nous pour retrouver les repères perdus ? Que ferons-nous pour rebâtir nos nations, nos familles, nos communautés ? Comment arriverons-nous à solidifier la foi chrétienne en cette année de la foi ?

Le principe de causalité pose qu’il n’y a pas d’effet sans cause. C’est pour dire que la perte de la foi chrétienne et les nombreuses déviations que nous constatons dans notre monde actuel sont sans doute liées à l’éducation. On reformera donc ce monde actuel si l’on revoyait  l’éducation des enfants car ils sont les hommes de demain : les jeunes générations. La qualité de l’éducation que nous avons reçue en famille, a sans doute influencé notre manière de vivre, d’agir, de penser, et, la qualité d’éducation que nous donnerons aux enfants, influencera leur vie au quotidien. Il est important de donner la première place  à l’éducation des enfants, pour refaire les hommes d’honneur, de devoir et des chrétiens qui aspireront à vivre pleinement la vie du Christ.

 Les premiers responsables établies par Dieu d’inculquer tout les valeurs requise par l’éducation chrétienne aux enfants sont les parents et la famille reste incontestablement le premier milieu naturel et nécessaire destiné par Dieu pour cette éducation. Semblable à la rose fleur, l’enfant a besoin d’un endroit propice voire favorable  pour germer, pour éclore et pour s’épanouir. Il a également besoin des bons gardiniers qui prendront la peine de les arroser et de les engraisser. Par nature, Les parents sont ces gardiniers et cet endroit propice est la famille. D’ailleurs, l’éducation la plus efficiente, active et durable est celle reçu dans une famille animée par une foi chrétienne bien ordonnée et bien disciplinée. L’homme gardera toujours l’empreinte familiale qui a marqué son enfance.  La famille doit donc être un foyer de la foi, et, les parents, les gardiens de cette foi et puis, capable de la transmettre aux enfants par une éducation de qualité qui envisagera de rendre le nouveau-né homme de foi. Ils doivent prendre conscience que ce nouveau-né est une espérance absolu non pas seulement pour la famille mais aussi pour l’Eglise et pour la société humaine. Mais,

« pour que cette espérance ne trompe point, mais se réalise pleinement, déclare Pie XII, il faut éduquer  (l’enfant) et bien l’éduquer : l’éducation physique qui fortifie les énergies du corps, l’éducation intellectuelle qui développe et enrichit les ressources de l’esprit, l’éducation morale et religieuse qui éclaire et guide l’intelligence, qui forme et fortifie la volonté, qui discipline et sanctifie les mœurs, et donne ainsi à l’image de Dieu une ressemblance avec le prototype divin qui la rend digne de figurer dans les palais éternels »[1]

Il ne suffit donc pas  seulement de mettre l’enfant au monde, mais il faut bien l’éduquer sur tous les plans humains sensibles : intellectuel, spirituel et moral. Ainsi il pourra s’insérer facilement dans la vie sociale. L’éducation vise à former tout l’homme. Elle a pour but d’instruire  toute la personne humaine, ses facultés intellectuelles et spirituelles. Ainsi, une tâche magnifique attend les parents et tous ceux qui se  donnent à l’éducation des  enfants car ce sont ceux- ci qui ont en premier  lieu ce devoir d’éduquer. Hélas! Beaucoup  parents  ignorent ce rôle primordial qu’ils ont  à jouer auprès des enfants. Ils se laissent emporter par les affaires, les activités professionnelles et leurs relations à l’extérieur de leurs familles alors que le souci de former ou d’éduquer leurs enfants devrait primer sur tout le reste. Certains parents ne s’appliquent pas assez à connaître leurs enfants, à les instruire et à les accompagner, à vivre suffisamment avec eux.

En négligeant donc cette tâche si précieuse et principale,  instruire et éduquer l’enfant], ils compromettent la destinée de leurs enfants, non seulement la destinée temporelle et humaine, mais aussi la destinée spirituelle et éternelle. Bien des parents pensent que c’est en dorlotant leurs enfants par diverses activités inutiles, qu’ils  seront heureux, ou que c’est par des empêchements  exagérés d’agir qu’ils seront sensibles. Combien de parents ont semé la haine, la zizanie au sein de leur propre famille en y créant une relation distinctive et discriminatoire ? en partageant avec un garçon, voici ce qu’il m’a dit : « Ce dont je souffre c’est de l’isolement, je reçois de mes parents tout l’argent que je veux, mais je n’ai pas d’ami ». Un autre : « ma mère considère comme enfantillage des choses qui pour moi, ont une grande valeur. Elle ne me prend pas au sérieux. Elle n’a pas le temps de s’intéresser à ce que je voudrais lui dire. Je n’ai plus confiance en elle ». Ces enfants n’ont plus le goût et la joie  de vivre en famille, à cause de la manière dont leurs parents les traitent. Ce que l’enfant cherche c’est d’être compris. Il cherche un ami : celui qui se mettra dans son état d’esprit. L’enfant cherche celui qui va lui donner le temps, qui prendra la peine de l’écouter, de le conseiller et de le supporter.

Revenons donc, en cette année de la foi, à l’éducation des enfants, Car c’est cela qui peut assurer  un monde meilleur et une foi authentique. Les parents doivent éduquer, former et élever leurs enfants, afin qu’ils puissent devenir des hommes épanouis, d’honneur et des chrétiens respectueux. Former l’enfant c’est cultiver une de ses aptitudes en utilisant des méthodes efficaces. C’est aussi affermir la conscience de cet enfant : « […] expliquer à l’enfant que, par la voix de la conscience, c’est Dieu lui-même qui lui parle et manifeste ses volontés et ses désir »[2].Il est question d’orienter son âme vers Dieu par la formation qui ne veut pas dire  «  maltraiter » mais « aider.» Cette formation à donner aux enfants c’est une éducation.

Ce mot vient du latin « educere » qui signifie « faire sortir, expliciter... » « Il s’agit de dégager, de mettre en valeur, en plein lumière, toutes les richesses, toutes les beautés toutes les puissances de la vie que l’enfant recèle dans son âme et dans son cœur »[3]. Cela veut dire  que les parents aideront l’enfant à se maîtriser, à se dominer et à se gouverner. Ils enseigneront à l’enfant commet être humain, raisonnable et lui montreront le chemin qui mène vers la sainteté, en lui enseignant comment assujettir la chair à l’esprit, les passions à la volonté. Ce n’est donc pas l’isolement qui aidera l’enfant à devenir sensible ou sage, mais ce sera une formation à l’amour, à la liberté, à la maturité et à la crainte du Seigneur qui l’aideront à devenir un homme pacifique, aimable, gentil, intelligent et capable de vivre dans la société.             

 Nous sommes donc appelés à renouveler nos engagements spirituels et sociaux en vue de redevenir des hommes capables de surmonter tous les obstacles, éduquons  ces « enfants » : cette génération nouvelle, afin qu’ils puissent prendre conscience qu’ils sont faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ainsi, ils seront  des hommes de paix, d’honneur, et des bons chrétiens modèles pour les autres.

 



[1] Radio message au IVe congrès interaméricain ; dans document. catholique, t. 48, 1951, col. 1027, cité par Joseph Duhr s. j, l’art des arts éducation des enfants, éd. Salvator Mulhouse(Haut-Rhin), porte du miroir, 1953, p.58.
[2] Joseph Duhr s.j, l’art des arts éducation des enfants, éd. Salvator Mulhouse (Haut-Rhin), porte du miroir, 1953, p.58.
[3] Ibid. 32.

vendredi 10 janvier 2014

la vie en communité .



             Le mot communauté au sens vulgaire exprime un groupe de personnes vivant ensemble et poursuivant un but commun. Mais au sens religieux la vie en communauté désigne le type de vie que mènent les personnes consacrées et qui sont soumises à une règle de vie commune.
La communauté religieuse  est une union dont le christ est au centre. C’est une communauté dans laquelle il n’y a pas des distinctions entre les races, entre les ethniques, entre les tribus, entre les nationalités et en même temps il n’y a pas des distinctions entre les petits et les grands car tous ne font qu’un seul corps par l’inspiration et l’aide de l’Esprit saint. La trinité est le modèle de la vie communautaire car chacune des trois personnes divines étant différente de l’autre et  en assurant sa propre fonction, ne fait qu’une, et la communauté du père, fils et L’esprit saint est profondément caractérisé par un amour parfait.
  La maison Yves plumey étant une des communautés inspirées par la vie communautaire de la communauté du père, fils et L’esprit saint est caractérisée par la vie fraternelle, vie de partage et de prière. Chaque membre de cette grande communauté qu’il soit formateur ou scholastique, est conscient que Dieu nous a confié la tâche de bâtir une communauté authentique.
 Mais pour arriver à bien construire cette communauté idéale et authentique, il faut que chaque membre soit créatif. La créativité est donc une qualité religieuse. Pour une vie communautaire épanouissante voire réussie, il faut que nous  soyons tous créatifs. Mais, de créativité s’oppose radicalement la destructivité. Que peut donc détruire une communauté religieuse ? Manque d’initiative, de créativité, d’amour fraternel, de partage, de charité, d’appréciation et de respect mutuels. Il est important de former le jeune religieux à l’acquisition de tout ce qui peut faire progresser la communauté religieuse et l’aider à éviter voire rejeter l’accusation des mauvais caractères qui peuvent détruire la communauté.